mercredi 9 novembre 2016

Des nouvelles


Coucou, vous.

Etant sans cesse en évolution (comme vous, j'imagine) je ressens le besoin de mettre à jour ce blog, afin qu'il corresponde mieux à la personne que je suis devenue et que je continue de devenir. 
Bien des changements sont à l'oeuvre.


Cet espace est donc présentement en travaux de réaménagement, ce qui explique la disparition de la plupart des articles. Ils ne sont pas perdus ou effacés: je prévois de les retravailler et de probablement les publier à nouveau, enfin, on verra bien.

Bien entendu vous serez prévenu du "ô grand attendu" retour :-) Haha.

D'ici là, portez-vous bien, prenez soin de vous,
vous savez que je suis toujours disponible en messages persos via le groupe Facebook de l'Estuaire, mais aussi via les commentaires sur ce blog (qui ne seront pas désactivés).


Des bisous!



Vous qui créez votre propre chemin.
Rappelez-vous qu'il est normal de parfois se sentir seul,
que chaque pas ne peut qu'être une enfoncée de plus en plus profonde dans la découverte de l'inconnu.
Rappelez-vous qu'il n'y aura pas de reconnaissance pour vous, 
car ce qui est nouveau ne peut être reconnu par autrui.
Vous ne pouvez donc pas vous permettre d'attendre que l'on vous accompagne, suive, guide, acquiesce quand vous marchez pour ça.

Vous êtes votre guide, le décideur final.

Parce que vous êtes le chemin que vous cherchez,
Vous êtes la joie que vous cherchez.

Parce que vous posez les fondations derrière vous, et n'entrez pas dans celles des autres,
Vous êtes la force qui vous soutien.

Parce que vous êtes votre propre obstacle mais aussi le seul,
Vous êtes impossible à arrêter.

Et parce que vous êtes un être humain, vous allez perdre tout ça de vue.

C'est précisément pour cette raison que le monde existe:
Pour vous rappeler qui vous êtes.

Souvenez-vous...

Jouez vous...

Personne ne prend, il n'y a que du don.
La pièce de théâtre la plus magistrale jamais montée.
Juste pour vous.
Tout pour vous.
Toujours.









samedi 15 octobre 2016

Vulnérabilité sacrée

Amélie Fléchais
Aujourd’hui ça fait 2 mois pile que j’ai cessé de publier des articles. 

Pour tout vous dire, il était difficile pour moi de savoir si j’allais continuer à publier ici.
L’Estuaire est un défouloir, c’est un jeu. Il ne m’était pas venu à l’idée que j’avais besoin de le protéger. Ce blog est écrit dans l’anonymat, et je ne lui fais pas de pub ce qui signifie qu’il n’a que peu de visite et de commentaire. 
C’est l’idée, c’est l’idée que je me fais de cet endroit.

J’ai les boules parce que je ne peux plus écrire quoi que ce soit depuis qu’un proche m’a complètement sapée à ce sujet. 
C’est à peine si j’arrive à tenir le journal de bord de mes expériences.

Moi qui n’avait besoin de rien d’autre que de me retrouver devant un clavier pour commencer à taper un article, je me retrouve à hésiter à chaque ligne. Je sors une phrase, puis je l’efface. Je sors un article, puis je le supprime. Je ne peux plus publier. Est-ce un genre de syndrome de la page blanche ? Ou seulement le syndrome de l’imposteur ?
Quand allez-vous, comme mon ami, vous rendre compte que ce que j’écris n’est que « foutaises inutiles et abrutissantes » ?

Pourtant, quand je m’oublie, les choses continuent de déborder de moi. Tout ce qui ne demande qu’à s’exprimer sans autre attente que d’être en ce monde. Cela prend diverses formes, car je ne suis pas particulièrement attachée à l’écriture. Je gribouille, dessine, chante, courre, danse, filme, prends des photos, froisse des feuilles, hurle, je regarde. Je regarde. Et c’est dans le regard que commence à s’exprimer les choses, souvent. Changer les teintes, les textures, formater, déformater, ranger et déranger, dans l’intimité de ce qui se passe entre ma rétine et ma pupille.
Paradoxalement, c’est quand je m’oublie que je me sens exister.

Hier, j’ai écrit un paragraphe parlant de la vulnérabilité, dans un commentaire.
Aujourd’hui, j’ai reçu un mail qui est la raison pour laquelle je publie cet article.
Donc, voilà le beau et grand copié-collé. Je vous laisse avec ça. Prenez bien soin de vous ! ♥


A bientôt je l’espère, mes amis :

« En fait, il y a ce truc… Peut-être que cela ne mérite pas le nom de « pratique spirituelle» ? Vous en jugerez. Cela ne me vient pas de quelque chose que j’ai lu, mais de l’observation fascinée de la façon d’être de toutes les personnes qui ont le plus touché mon cœur : celles qui peuvent soulager les peines des autres par leur simple présence. Ce qui frappe chez elles, c’est la sensation qu’elles sont complètement à nu. Il suffit de les regarder pour tout savoir des émotions qui les traversent. Elles ne cachent rien de leur joie, de leur enthousiasme, de leur peine, de leur honte, de leur maladresse, de leurs défauts. On ne peut se méfier d’elles, car elles sont entières comme de jeunes enfants espiègles, et s’il leur vient de la colère, on ne peut qu’éprouver de la compassion. Leur colère ne peut nous dévorer de peur ni de haine, elles attirent l’amour, font ressortir le meilleur de qui nous sommes. En fait, elles nous désarment dans la bienveillance la plus totale, en nous assurant qu’en leur compagnie il ne sera pas utile de se battre.
Mais voici donc la « pratique » qui découle de tout cela : la complète vulnérabilité.

Me montrer consciemment la plus vulnérable possible n’est pas me victimiser. Au contraire. Nous ne sommes pas des victimes, donc se victimiser c’est porter un masque, c’est se protéger. Dans ces conditions, si quelqu’un nous attaque, ce n’est pas nous qui sommes touchés, seulement le masque de victime. Quand nous affichons nos vrais rêves, nos vraies qualités et nos vrais défauts, notre gestuelle authentique, nous n’avons plus rien derrière quoi nous cacher. Alors, quand je me montre complètement vulnérable, je me prépare à faire preuve d’autant d’humilité que possible face aux réactions que cela va susciter. Cela m’oblige à me rappeler à chaque instant que l’autre ne voit en moi que le reflet des aspects de lui-même qu’il ne reconnait pas. Cela m’oblige à admettre les miens. Cela me montre immédiatement quelles sont les parties de l’autre que je juge, et donc quelles sont les parties de moi que je juge. Cela me pousse à me montrer bienveillante avec moi, et donc avec l’autre. C’est comme se regarder dans le miroir sans maquillage et apprendre à s’aimer, mais c’est aussi, quand cela s’avère possible, voir l’autre dénué de toute projection personnelle sur lui. Donc, le voir vraiment.
Une telle vulnérabilité rend la tâche plus compliquée au mental qui voudrait bien raconter des histoires, belles ou moins belles, car même le mental a du mal à faire fi de ce qui se passe devant nos yeux. C’est un peu comme pousser la vérité à se révéler. Car bien entendu il s’agit d’une quête de vérité, et la mienne avant tout, hahaha !
Mais, si ça peut apaiser/guider/inspirer/réconforter tous ceux que cette démarche touche, alors là, c’est le pompon !

J’ai trop conscience de mon amour de la beauté pour ignorer le fait que dès qu’il le peut, mon esprit se raconte des histoires, juste comme l’esprit de chacun. Et il est très important selon moi d’assumer complètement cet état de fait. Sans quoi, il me semble inévitable qu’une majeure partie de notre vérité ne peut pas se révéler au monde. Sans transparence, l’alignement semble… Incomplet. 

(Ce que je dis est ce qui sonne vrai pour moi, si ça ne sonne pas vrai pour vous, c’est ok :-) ) »





vendredi 27 mai 2016

La théorie des cuillères - Une journée-type avec des « perceptions »


(Punaise cet article sera vraiment impubliable. Comment vais-je bien pouvoir aborder ça de façon à la fois « juste » et « explicite » ? Bon, si après lecture de cet article certaines choses vous semblent encore peu claires, n’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire.
Vraiment, je suis sincèrement désolée, hahaha ! Je vais juste… Publier ça, et m’efforcer d’oublier que je l’ai publié.)
Bon, commençons.

C’est en regardant deux vidéos traitant de la théorie des cuillères que j’ai eu l’idée d’écrire cet article. Ces deux vidéos étaient à peu près semblables dans leur construction, sauf qu’une personne appliquait la théorie des cuillères à l’Asperger, et l’autre l’appliquait au syndrome d’Ehler Danlos.

Et je m’suis dit : « Ben zut ma fille, depuis le temps que t’es une « spoonie »* toi aussi… Pourquoi tu n’en ferais pas un article ? Eh mais, attends, c’est quoi ta maladie, à toi ? Quoi, tu n’as pas un vrai handicap ? Ah ben alors tu ne peux pas faire cet article. Ah non non non. Puisque tu n’as pas de nom à mettre sur ce que tu vis, tu ne peux pas décemment raconter comment se décomptent les cuillères pour toi. Oh mais attends, si, tu peux. Puisque tu es clairement concernée ma parole. Neuroatypique de cruche d’hypersensible, va écrire ton article maintenant.»

(Je vous mets les liens vers les deux vidéos en fin d’article, si cela vous intéresse.)
*En anglais « spoon » signifiant « cuillère », « spoonie » désigne une personne à laquelle on peut appliquer la théorie des cuillères.
Oh, mais j’oubliais presque :
La théorie des cuillères, qu’est-ce que c’est ?